Triste elle venait de comprendre s'en était fini de leur histoire même si... Elle prit sa serviette entre les doitgs, le serveur lui demanda ; 
 
- Vous avez commandé Mademoiselle ! 
Léna fît un tour rapide de la salle, elle aperçut Luc rouge de colère, elle entendit : 
-Tu m'avais promis à la fin de la semaine, maintenant tu reportes cela dans quinze jours, tu penses à elle au moins ! 
 
Il fît un demi-tour sur lui même pour rejoindre Léna, puis s'assied. Léna ennuyée ; 
- Pardon Luc je peux vous aider ! 
- Dans ce cas précis, non merci ! Il faut que je vous dise que c'est ma femme Aurore que vous venez de voir. Nous avons une petite fille Glawdis âgée de 6 ans. Il baissa la tête, nous sommes séparés depuis 8 mois. 
 
Léna veut en savoir plus ; 
- Vous étiez en colère, est-ce grave ? 
Il mit sa tête entre les mains, je souffre de ne plus la voir... 
 
Léna comprit que c'était de sa petite fille dont Luc parlait et ne voulut pas enfoncer le couteau dans la plaie. Les paroles qu'elle avait entendu sans vraiment le vouloir le lui confirmait. Aurore profitait de la situation pour s'accaparer la petite. Il avait parlé d'une visite ...  
 
Une attente de huit jours avait été reportée à quinze et Luc souffrait de cette absence... sa fille lui manquait. Aurore faisait des complications pour consentir à amener l'enfant à son père. Quel drame ! Combien étaient dans ce cas. Mais là il s'agissait de Luc ... celui-ci était décomposé.  
 
La soirée aurait dû se dérouler le plus agréablement possible. La soirée s'annonçait triste dès le départ, mais il était écrit que celle-ci devait compter parmi les plus marquantes... Aurore, puis Franck... ça faisait beaucoup pour une seule soirée . En ce qui concerne son premier amour cela avait permis à Léna de faire le point.  
 
Franck était heureux au bras de son nouvel amour et c'est sans elle, qu'il s'était épanoui dans sa situation professionelle. 
Elle plongea son regard dans les yeux de Luc et y découvrit un profond désespoir. Elle ne put s'empêcher de ressentir comme quelque chose de très tendre... Non, ce n'était pas de la compassion, encore moins de la pitié...  
Quel était ce sentiment tout nouveau qui l'envahissait ?  
 
Quelque chose d'inattendu, d'inconnu. Elle avait connu l'amour avec Franck et là c'était encore différent, beaucoup plus tendre... c'était comme quelque chose de très doux. Elle se sentit troublée. Est-ce que l'homme assis face à elle allait s'apercevoir de son trouble ? C'est à ce moment précis que Luc posa sa main sur la sienne .  
 
- Léna , je voudrai vous dire ... 
- Non Luc , ne dites rien ... nous sommes si bien ! Léna prit sa main et l'embrassa. Luc ému laissa échapper une larme.