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La vague de vie
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Le départ

 
 
 
Dangereuse mais ô combien généreuse, sensuelle, difficile d'y résister longtemps. Alors, adieu nobles pensées, ils se laissèrent aller dans cette passion dévorante. Et maintenant elle se remémorait ces journées inoubliables. Il avait jeté une bouteille à la mer et elle avait fait un voeu ... 
 
Va-t-il se réaliser ?  
Elle scruta l'horizon ... Celui-ci mêlait deux azurs, celui du ciel et de la mer, une osmose. Ce soir, une étoile filante s'en détache mais vers où ?  
Inconsciemment, elle savait qu'il ne reviendrait pas et pourtant elle ne put s'empêcher un bref moment d'en rêver le contraire . 
 
Il était là tout près d’elle à lui parler de sa passion. Son visage et ses traits débordaient d'envie, celle de soigner les autres, de les soulager. Frank parlait tellement bien de ses petits patients qui savaient partager leur joie de vivre en attendant leur retour chez eux. 
Loin de leur pays pourtant, et placer dans des familles d’accueil, ils connaissaient des moments difficiles. 
 
 
C’est alors que le rêve s’évapora quand le souvenir d’une phrase remonta à la surface : 
- J’ai décidé de partir en Afrique pour soigner les enfants sur place. 
- Là-bas je veux être utile. 
 
Léna le regarda longuement... 
- Ecoute dit-elle, je sais ton besoin d'aider les autres je le respect et je ne t'en aime que plus mais pourquoi partir si loin ?? 
Tes talents seraient si utile ici ne vois-tu pas autour de toi la médecine se dégrade ? 
La misère s'installe autour de nous ? 
Je t'en pris réfléchis bien... 
 
- C'est tout réfléchit ! 
Son regard se perdait dans les vagues. Puis dans un souffle il lâcha. 
- Je serais plus utile là-bas dans mon pays d'origine, ne m'en veut pas. Comprend-moi, dans mon pays la médecine est quasiment nulle. Ma conscience me porte vers lui, si je peux apporter mon expérience et soignés, je serais tellement heureux pour eux. Seulement, voilà même si ma volonté est de partir pour les soulager et les aider, les moyens me manquent. Ses yeux perdus dans l'horizon comme pour chercher une réponse à sa question. Léna, lui prit la main, comme pour le rassurer... 
 

  
(c) Clotilde De Saint Jean - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 25.09.2006
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