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La vague de vie
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L'inconnu des sables

Léna, lui prit la main, comme pour le rassurer. Puis il partît dans l'aube annoncée... 
Le soleil commençait à disparaître à l’horizon, la ligne de séparation entre la mer et le ciel formait une grande courbe, elle pensa en souriant ; c’est évident, la terre est bien ronde ! 
 
Elle scruta cette ligne aussi loin que sa vue le lui permettait et se sentit toute petite en ce point de la terre et ô combien seule ! 
L'immensité l’oppressait, la mer s’était retirée et elle entreprit de suivre le rivage en marchant pieds nus sur le sable encore humide. 
Toute les questions étaient venues ternir l’éclat de leur passion.  
 
Pourquoi s’était elle sentie délaissée lorsque Franck lui avait annoncé son intention de partir ? 
Pourquoi avait elle préféré le perdre à jamais ? 
Depuis quelques heures, elle y repensait surtout en cette période d’anniversaire de leur première rencontre. 
Que faisait-il maintenant et qu’était-il devenu ? 
 
Pensive elle regardait les vagues, puis son regard se posa sur les galets. Elles paraissaient lisses, douces, intrépides. 
Les galets, eux paraissaient durs dangereux même, ils pouvaient servir d'arme et pourtant...... 
Qui avait le pouvoir d'éroder, de modifier 
de changer l'autre ??? 
Décidément les choses ne sont pas souvent 
ce qu'elles paraissent. 
 
Tandis qu’elle sortait de ses pensées, son regard fut attiré sur la gauche. Dans la pénombre une forme bougeait. En regardant plus attentivement elle distinguait une silhouette. 
Quelqu’un venait troubler sa méditation alors qu’elle avait tant besoin de solitude. 
 
Elle se donnait encore un peu de temps avant de partir de ce lieu à la fois magique et douloureux. La silhouette était encore loin. 
 
Pas franchement téméraire, elle préféra rebrousser chemin, elle avait marché un long moment dans le sable et la nuit devînt noire. 
Elle commençait à se calmer et à ralentir le pas ; ben oui se disait elle, tout le monde peut avoir envie de se promener en ce soir d’été. A ce moment même elle sentit une présence à proximité sans même avoir entendu le moindre bruit mais probablement encore trop prise par ses pensées. Elle se retourna et distingua un homme à quelques mètres d’elle. 
 
-« Bonsoir mademoiselle, j’ai l’impression de vous avoir fait peur » lui dit-il. 
 
Elle se ressaisit...l'instant de quelques secondes elle avait cru, oui la stature, la façon de marcher... Mais non l'homme qui se tenait devant elle, était blond, il avait les yeux clairs, il la regardait avec un air à la fois malicieux, mais un peu inquiet elle lui dit, mais non juste surprise ; 
 
- habituellement je ne rencontre personne dans cet endroit !! 
 
Méfiante, elle continua et lâcha quelques mots : 
- Le fond de l'air est frais ! 
Elle remonta son écharpe, sans regarder l'individu qui se trouvait là. 
 

  
(c) Clotilde De Saint Jean - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 25.09.2006
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