Restaurant "la Marine" 
 
Après avoir déguster l'excellent plateau de fruit de mer, Luc proposa de faire un tour sur la jetée. Le ciel était moirée dans les ton pourpre et orangé. La mer semblait tranquille, elle aussi se reposait. Les reflets argentés se balançaient le long de la jetée. Le spectacle était magnifique, Luc en profita pour passer son bras autour de son épaule. Se laissant aller pour la première fois depuis longtemps Léna se sentait bien. Il osa un tendre baiser sur la joue. Dans le reflet de la lumière son visage se tourna, elle lui offrit ses lèvres...  
 
Luc effleura tendrement les lèvres que lui tendait Léna et ponctua par un long baiser. Subtil , celui-ci prenait un goût de miel. Luc était un tendre et Léna se sentait bien. La tête lui tournait et elle se sentit chavirer. Toutes ces résolutions qu'elle pensait bonnes, s'évaporèrent . 
 
Elle s'était demandée si l'histoire que lui avait contée Luc était réelle. Tant d'hommes inventaient l'histoire du drame conjugal... Il ne s'entendait plus avec son épouse... Garder le contact pour l'enfant, c'était banal, inventé, copié, usé...  
 
Léna s'était posée tant de questions... Prendre son temps, voir clair en elle, en lui, et là... toutes ces pensées s'envolaient, comme par enchantement. Le champagne, la mer, le bruit des vagues, le ciel pourpre et orangé, le sable complice, tout portait à se laisser emporter vers un instant inoubliable. Souhaitant au plus d'elle être l'héroïne d'une belle histoire d'amour, comme dans un conte des mille et une nuits.  
 
L'avenir, pourquoi se poser tant de questions ?  
Vivre l'instant merveilleux, dans les bras d'un Luc attentionné, amoureux, même si ce n'était qu'éphémère... L'air était tiède et le corps de Luc, tendrement serré contre elle se faisait plus pressant. Léna sentait son souffle tout près de son visage. 
 
Son coeur battait la chamade et elle entendait celui de Luc. Les amoureux s'allongèrent sur le sable. Une brise légère souleva sa robe turquoise. On pouvait lire sur le sable où deux corps se mêlaient que de tendres amants vivaient un instant merveilleux. 
Le bonheur un prémice tendrement délicieux.