La nuit fut courte pour Luc, lui aussi était perturbé, passé ce moment de bonheur intense, quelle attitude devait-il avoir avec Léna ? 
Trois ans auparavant, alors qu’il ne trouvait plus sa place dans son foyer, une histoire passionnelle était née avec Nathalie... à et l’époque il s'était dit plus jamais ça... 
La passion n’était pas faite pour lui et peut- être bien l’amour aussi. Peut-être n’avait-il pas tout compris. 
Au départ, cet amour était virtuel et la rencontre de cette jeune femme lui avait fait perdre la tête. Ils s’étaient aimés comme jamais. 
 
En avouant tout à Aurore, elle perdit pied, et pensait à se suicider ;  
Et, la petite lui disait- elle, tu y penses à la petite ? 
Partagé entre sa passion, ses remords envers Aurore et sa culpabilité vis à vis de Glawdys, il délaissa Nathalie. Lorsqu’il était avec elle, il se culpabilisait de cet amour interdit.  
Nathalie le pressentait et ils se virent de moins en moins. La vie à la maison était un enfer, il aimait toujours Nathalie mais il y avait la petite et cette culpabilité qu’il ressentait continuellement. 
 
Le jour vint où Aurore comprit qu’entre eux, plus rien n’existait, elle était prête à divorcer. Luc imaginait vivre sans sa petite Glawdys, à savoir la retrouver un week-end sur deux et un mois de vacances par an. Après tout, vu l’ambiance à la maison, elle souffrirait moins avec des parents séparés plutôt que de les voir se déchirer à longueur de temps. 
 
Il retourna vers Nathalie mais l’oiseau s’était envolé, elle n’avait pas supporté ces hésitations permanentes. La voyant quelque fois, Luc sentait que l'amour s'était brisé. Jusqu’au jour ou la discution vira au vinaigre à propos de Glawdys. Tout était fini, ils n’avaient plus rien à se dire. Tout s’écroula autour de lui. Plus jamais il ne pourrait aimer comme il avait aimé. 
Et pourtant, le hasard ou le destin lui a fait rencontré Léna. Il se méfiait... il avait trop souffert de n’avoir jamais su choisir au bon moment. Luc décida de ne pas aller trop vite, de prendre son temps et surtout de ne pas refaire la même erreur. Leur amour devait être raisonné, que chacun garde son identité.